Essence de graine, la magie des cosmétiques naturels

Pendant des années, je me croyais génétiquement préservée du vieillissement cutané qui enquiquine mes copines depuis qu’on a franchi le quart de siècle… et puis j’ai découvert que je n’étais ni une statue du musée Grevin, ni un personnage d’une pub Evian. En d’autres termes, ma peau vieillit, elle aussi. Certes moins vite que la moyenne, mais suffisamment pour que « l’eau du robinet » ne suffise plus comme crème hydratante.

Si vous lisez régulièrement ce que je raconte sur le blog, vous saurez que je suis plutôt ultra pointilleuse avec ce que je mets sur ma peau. (En gros : des trucs bio, que je pourrais manger sans risque, et qui n’ont pas été transformés). Ça complique le choix au rayon crème anti-rides. J’ai donc décidé de tester depuis quelques semaines un complexe d’huiles végétales produit par Essence de Graine. Les créateurs de la marque, chiliens basés à Yaté, ramènent une fois par an en petite quantité des huiles produites par des communautés Mapuche (peuple autochtone du Chili et d’Argentine). Elles sont fabriquées artisanalement et mélangées avec quelques beaux produits de la terre calédonienne : huile de noix de bancoule, de tamanou, huile essentielle de niaouli…

J’ai choisi le complexe aux huiles de rose musquée, de jojoba et de framboise. En plus de l’odeur ultra gourmande qui s’en dégage (et qui fait de l’application un moment aussi agréable qu’un dessert), les résultats sont assez incroyables. Après un mois d’utilisation, ma peau est souple et hydratée, comme repulpée… J’utilise aussi leur crème hydratante aux huiles végétales de tamanou, bancoulier et coco, pour m’hydrater le reste du corps. Je ne supporte plus vraiment les cosmétiques aux odeurs de synthèse donc celle-ci me convient parfaitement, avec juste quelques gouttes d’huile essentielle de lavande.

Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, j’applique mon complexe d’huiles hydratantes sur le visage après l’avoir vaporisé d’hydrolat de la Distillerie de Boulouparis (car l’huile n’hydrate qu’en présence d’eau, donc autant se faire plaisir sur les vertus et les senteurs). Pour varier un peu du niaouli, j’utilise en ce moment l’hydrolat de bruyère fraîchement distillé puisque l’espèce est en période de floraison. Je suis fan de son odeur d’herbe fraîchement coupée.