Mes kifs lifestyle – août 2020

À l’annonce de la continuité du dispositif anti-COVID en NC (grosso modo l’anéantissement de toute perspective de voyage avant mi 2021, pour ceux qui n’ont pas encore la fibre), nous sommes nombreux a avoir fait un burn-août (je suis en grande forme). Et puis heureusement, la Calédonie a sorti de ses malles quelques petites pépites et j’ai réussi à stimuler mon cerveau comme si je visitais le Guggenheim de Bilbao.

Le weekend à la trib’s : la fête du coco d’Unia

Après la chouette expérience des Trésors du sud, je suis retournée faire un tour de ce côté de la grande terre lors de la Fête du Coco de Yaté. Organisé à la tribu d’Unia, l’évènement s’articulait autour d’un marché d’artisanat et de produits locaux, et d’animations conviviales. On pouvait y acheter de délicieux plats préparés, des cosmétiques et produits d’entretien naturels fabriqués à partir de plantes locales, des paniers et autres jolis objets tressés en pandanus ou en cocotier, mais aussi s’essayer au concours d’épluchage de coco (et bénéficier de l’aide du grand chef pour les plus chanceux), et encourager les mini-miss qui défilaient avec leurs tenues tressées par leurs soins. Le soir, nous avons profité du package proposé par l’office du tourisme du Grand Sud et avons dormi à la tribu de Touaourou, chez Pierre. Après un délicieux repas traditionnel que nous avons aidé à préparer, un conteur nous a partagé quelques histoires autour du feu pour mieux comprendre l’histoire de cette tribu. Un très bon moment plein d’authenticité et d’échanges, qui me rappelle pourquoi j’aime tant ma Calédonie.

Le brossage de dents green et yummy : Love Beauty & Planet

Si vous lisez le blog depuis un petit moment, vous savez que ma routine hygiène et beauté est composée au maximum d’ingrédients naturels. Ce mois-ci, j’ai eu l’occasion de tester la nouvelle marque vegan « Love Beauty & Planet ». Les dentifrices sont très agréables à utiliser, avec 98% des ingrédients d’origine naturelle, et des goûts qui rappellent les vacances : charbon actif & fleur d’oranger, coco & menthe poivrée, ou rose & aloe vera. Mon préféré est le premier, car je suis absolument dingue de fleur d’oranger, mais les autres goûts sont aussi très agréables, et leur texture est légère et fraîche. La brosse à dents en bambou est très facile à prendre en main, et elle est vendue avec un petit marquage jaune ou bleu pour différencier celle qui partage le même pot 🙂

Les produits sont disponibles dans les supermarchés Carrefour market Ngéa, Magenta et Orphelinat.

La boutique aux airs de souk : Zabar

On entend toujours qu’en matière de shopping, à Nouméa, « on a vite fait le tour ». Ce n’est pas complètement faux ( enfin les gars on est 100.000 habitants, comme à Roubaix, vous avez déjà fait du shopping à Roubaix ???). Mais il m’arrive parfois de faire de belles découvertes, de lieux qui ont échappé à mon radar. C’est le cas de la boutique Zabar, que j’ai découverte pour la première fois la semaine dernière. Entre pièces de créateurs, trouvailles de marchés exotiques et autres trésors ethniques, j’ai adoré l’univers arty, coloré et éclectique de la boutique. J’y suis d’ailleurs retournée pour dévaliser le stock de babouches, car après m’être ramené une paire pour en faire des pantoufles je n’ai plus réussi à les quitter pour sortir de la maison…

Le déj healthy et coloré : LJ Nourish Café

Je suis fan de concepts hybrides, qui allient plaisir des yeux et… plaisir des papilles. Ce mois-ci, la boutique Lorna Jane a poussé les murs et inauguré son café à côté des portants de leggings canons. L’idée est de proposer une nourriture saine, savoureuse et colorée aux shoppeuses pendant leur pause déj, au goûter ou en brunch. Et le résultat est plutôt réussi ! Les salades sont croquantes, goûtues et copieuses, et les desserts sont à tomber par terre. Vous pouvez aussi choisir la suggestion du jour ou les wraps pour une formule (très) complète !

Le teen movie vintage et arty : Été 85

Je suis fan des années 80. Et je ne parle pas uniquement de danser sur Michael Jackson et Madonna pendant les soirées de Guy Raguin, mais aussi et surtout des bombers fluo, des nightclubs en patins à roulettes, des coupes de cheveux improbables et de toute l’esthétique de l’époque, parfois graphique et colorée, parfois floue et hésitante, presque inassumée. François Ozon a adapté dans ce long métrage le roman Dance on my grave d’Aidan Chambers, qu’il a lu quand il avait 17 ans. Pour un rendu au plus proche de l’époque, il a travaillé avec Pascaline Chavanne sur le choix des costumes, et a tourné le film en Super 16, dont le grain retranscrit les émotions avec plus de vulnérabilité que le numérique.