Mes indispensables de grande frileuse

Ça y est, l’hiver est installé, même si nos températures australes paraissent bien ridicules pour ceux qui vivent plus près du cercle polaire (aka le périph’ parisien), et qu’elles ne durent que quelques semaines. Sans compter qu’avec parfois de très belles journées sur notre jolie île, il faut savoir jongler entre soirée raclette et épreuve du bikini. (Je sais, la vie en Nouvelle-Calédonie est vraiment éprouvante. Vous pouvez m’envoyer votre soutien sous forme de chocolat à 85% de cacao).

Quand j’étais plus jeune, y compris quand je vivais là où l’hiver dure 6 mois et où il fait plus chaud dans ton frigo que dehors, j’acceptais très mal ma frilosité. Il faut dire que débarquer d’une île tropicale n’aide pas à se sentir intégrée parmi ses potes euphoriques du tee shirt dès qu’il fait à peine 8ºC. Et puis dans ces pays froids, ce n’est pas tant le climat qui me dérangeait, que celui de mettre 30 minutes à se couvrir puis se découvrir dès qu’on passe une porte. En Nouvelle-Calédonie, même si cette ingrate d’humidité a raison des expats les plus confiants (qui se tropicalisent et achètent un chauffage pour chaque pièce dès le 2ème hiver), les températures minimales de l’hiver restent néanmoins raisonnables. Et j’ai enfin réussi à apprivoiser la saison fraîche lorsque j’ai accepté d’être une grande frileuse, et que j’ai commencé à m’équiper en conséquence. Je vous partage les indispensables de ma survie hivernale.

Une garde-robe d’inuit

Depuis quelques années, on trouve localement quasiment les mêmes collections qu’en Europe dans les grandes enseignes de prêt-à-porter, à l’exception peut-être des manteaux et tenues de ski, et encore. Avec une collection de vestes bien douillettes, une maxi écharpe qui fait aussi plaid, quelques paires de baskets et de bottines confortables, et de grosses chaussettes en alpaga bolivien pour la maison, je me sens hermétique aux fluctuations thermiques !

Là où la Crocs a échoué, la basket a réussi à faire entrer le confort « niveau pyjama » dans les rdvs clients.

Un réseau de couvertures très serré

Dans la maison, pas question d’avoir froid. J’ai quadrillé mon espace afin d’avoir de quoi me couvrir partout où je me déplace. J’ai des plaids bien chauds et douillets sur chaque canapé, pour pouvoir bouquiner, mater un film ou travailler pendant des heures sans attraper une bronchite, et une maxi couette en plumes qui me cause bien des pannes de réveil…

La place VIP « mohair d’Ankara » est chère…
… mais pour Cholita, c’est le combo « cageot de fruits + plaid Aircalin » qui remporte tous les suffrages.

Une déco douillette et chaleureuse

Le contact du carrelage, c’est la pire façon de réveiller ses sens, après la sonnerie du réveil Minnie de mes 8 ans. J’ai du parquet flottant dans ma chambre pour ménager mon humeur matinale, et j’abuse des tapis qui me permettent autant de délimiter les espaces que d’éviter le contact du carrelage. Je suis aussi fan de bougies qui embaument l’air avec des senteurs réconfortantes.

Même la terrasse a droit à son petit tapis

Des occupations cocooning

Avec tout cet équipement à l’épreuve de la température, je m’adonne à des activités qui tiennent chaud : mater un bon film avec un thé et un chat comme bouillotte, bouquiner sous un gros plaid, ou encore cuisiner des plats qui demandent d’être mijotés un moment pour profiter de la chaleur de la gazinière. C’est le moment de se lancer dans la recette du carrot cake vegan ou du fondant choco-chouchoute !

Et si besoin d’autres idées d’activités locales pour passer l’hiver, vous pouvez toujours checker mon kit de survie de l’hiver dernier.